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  • : Site consacré à l'artiste français Julien Champagne (1877-1932), à sa vie et à ses oeuvres.
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...consacré à l'artiste français Julien Champagne (1877-1932), à sa vie et à ses oeuvres.


Peintre et dessinateur, Julien Champagne est surtout connu de nos jours pour avoir illustré les ouvrages de Fulcanelli, un mystérieux alchimiste contemporain.

Et pourtant, il figure au Bénézit, la "Bible" internationale des créateurs. Et suivant son ami Eugène Canseliet, il fut bien un maître du pinceau et du crayon.

C'est à la découverte de cet artiste méconnu, mais profondément attachant, que je voudrais vous inviter. Je voudrais aussi vous demander de ne pas hésiter à enrichir mes articles de vos propres commentaires et de vos découvertes personnelles.

Bon voyage donc au pays légendaire de Julien Champagne.

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25 novembre 2019 1 25 /11 /novembre /2019 11:59

L'excellent site "fulcanelli.info" de feu notre ami Christophe de Cène vient pour d'obscures raisons de disparaître du Net.

Nous avons pensé que pour tous nos lecteurs et lectrices peu familiers des ressources généralement insoupçonnées des archives de la Toile, il serait sans doute judicieux d'offrir rapidement un aperçu de l'apport encore récent de Christophe.

Naturellement, dans cette interview de Jean Artero, Champagne est bien présent:

https://web.archive.org/web/20181022153502/http://www.fulcanelli.info/fulcanelli-jean-artero.html

 

Interview de Jean Artero

Propos recueillis par Christophe de Cène

Jean Artero

Fulcanelli, Fulcanelliana

Arqa, 2017

 

Jean Artero est l’un des plus grands spécialistes de Fulcanelli. L’auteur de « Présence de Fulcanelli » (Arqa, 2008), de « Alchimie de Lesseps » (Arqa, 2011) et de « Julien Champagne, Apôtre de la Science Hermétique » (Le Mercure Dauphinois, 2014), nous livre aujourd’hui un ouvrage de référence sur les écrits en tout genre concernant le célèbre adepte.

Ce livre se présente comme un « Petit guide hermétique consacré à la biographie de Fulcanelli ». En réalité, le propos est plus vaste et concerne autant l’œuvre que l’identité de l’alchimiste. Certaines études, parfois fort bien critiquées, ne se risquent d’ailleurs à aucune identification. Reste que, comme on peut s’en douter, l’énigme de l’état civil réel de Fulcanelli est largement abordée.

Sur le modèle des étoiles Michelin, l’auteur inaugure non sans humour les hippocampes Artero, délivrant trois, quatre ou cinq chevaux marins à chaque thèse. Par delà ce classement, les différents essais sont passés au crible, parfois sans concession. Certains propos feront grincer des dents, et mieux vaut, pour les auteurs cités, accepter la critique de bonne grâce. Jean Artero nous a fait l’amitié de présenter notre « Finis Gloriae Mundi de Fulcanelli, La Révélation », nous gratifiant de quatre hippocampes (« une thèse à considérer avec la plus grande attention »). Nous trouvons la présentation de notre travail très juste, y compris dans les quelques reproches qui nous sont adressés.  Je rappelle que l’identité que nous défendons est celle dévoilée par Jacques Grimault dans son livre « L’Affaire Fulcanelli », pour qui l’adepte n’est autre que le célèbre géologue Albert de Lapparent.

D’autres auteurs, chacun naturellement convaincu par son propre exposé, se sentiront sans doute quelque peu maltraités. C’est ainsi que Jean Artero n’hésite pas à faire remarquer ci et là des raccourcis ou incohérences, voire à nous apprendre la nature réelle de certaines pièces à conviction : de simples copies là où l’on pensait avoir affaire à des originaux.

Si on s’en tient au classement de l’auteur, seules quatre entités revendiquées comme Fulcanelli obtiennent au moins quatre hippocampes : Charles de Lesseps (et ses frères, Paul et Bertrand, hypothèse de Jean-Claude Allamanche) ; le trio Dujols-Champagne-Canseliet (selon Geneviève Dubois) ; l’astronome Camille Flammarion (essai de Frédéric Courjeaud) ; Albert de Lapparent, dont nous venons de parler.

Avis tout personnel : ce livre ne fait que renforcer notre intime conviction. Albert de Lapparent, le « Fulcanelli » révélé par Jacques Grimault, est bien l’adepte ayant inspiré l’auteur du Mystère des Cathédrales. C’est là notre conviction, largement étayée par de nouveaux éléments que de prochaines parutions expliciteront. Mais qu’importe notre avis ! Le lecteur pourra, à la lecture de cet opus fulcanellien, se forger sa propre opinion, quitte à se procurer les études citées.

Un livre à découvrir avant de se forger un jugement définitif.

C. d C.

Interview


Jean Artero
 

Interview de Jean Artero réalisée le 21 juin 2017

CdC :

Bonjour Jean; votre excellent livre Fulcanelli, Fulcanelliana, récemment paru aux éditions Arqa, fait le point sur les nombreuses tentatives d’élucidation d’un mystère : qui est Fulcanelli ? Tout d’abord, que signifie Fulcanelliana ?

JA :

Bonjour Christophe, et merci de votre aimable invitation. Fulcanelliana, ou si l’on veut « Au sujet de Fulcanelli », de l’homme et de son œuvre.  Donc il ne s’agit pas seulement du mystère de son identité, que d’ailleurs certains auteurs recensés ne prétendent pas élucider. On peut aussi se poser la question des raisons du succès mondial de ses ouvrages.  

CdC :

J’ai pris tout le temps nécessaire pour bien vous lire, et compléter avec les ouvrages cités, dont certains sont difficiles à trouver aujourd’hui. Votre travail pose la question de la pertinence de ces différents essais. Le lecteur devra se forger sa propre opinion, même si le classement en « hippocampes », en lieu et place d’étoiles, suggère un choix.  Un chapitre est ainsi voué à chaque thèse gratifiée de trois hippocampes (légende : « une piste parmi d’autres »), quatre (« une thèse à considérer avec la plus grande attention »), ou cinq hippocampes (« au plus proche de Fulcanelli »). Cependant, ce classement ne comporte-t-il pas sa part de subjectivité ? Je vais prendre un exemple. Vous reprochez à la thèse de Frédéric Courjeaud (Fulcanelli serait Camille Flammarion, quatre hippocampes) de plaider l’approximation en situant la date de naissance de l’adepte en 1839 alors que Flammarion est né en 1842. Mais vous trouvez jolie la « règle de l’écart d’un an » qu’avance  Jean-Claude Allamanche pour considérer Charles de Lesseps, né en 1840, comme l’adepte.  Il nous semble que cette « règle » peine cependant à convaincre le lecteur, pour reprendre votre expression, et que Jean-Claude Allamanche s’embrouille un peu quand il l’applique à la première vision d’une cathédrale gothique : Fulcanelli écrit « Nous avions sept ans » (a priori, cela correspond à 1839+7=1846) ; Notre auteur considère que cet événement se produit à l’arrivée de Charles de Lesseps en France, en 1849, et que « c’est l’application de la règle de l’écart d’un an (sic) ».

JA :

En fait, les contributions « fulcanelliennes » des un(e)s  et des autres sont regroupées par ordre alphabétique d’auteurs, certains ayant produit plusieurs études sur Fulcanelli et/ou son œuvre. Quant aux hippocampes, qui visent simplement à orienter lecteurs et lectrices sur ma vision personnelle, et donc subjective par définition, ils n’ont d’autre intérêt que de valoriser de façon humoristique certains des essais publiés. En effet, si aucun n’a la « note » maximale (six chevaux marins), tous ont au moins la moyenne (trois hippocampes) et certains il est vrai un peu plus (quatre ou cinq). C’est vrai que j’ai ainsi été séduit aussi bien par l’esprit méthodique de Courjeaud, même s’il se trompe sans doute à propos de Flammarion,  que par l’imagination que démontre Allamanche, en nous expliquant de façon parfois convaincante que Fulcanelli pourrait bien être une succession de membres de la famille Lesseps. 

CdC :

Comme vous l’écrivez, il n’est pas raisonnable de se critiquer soi-même, et vous n’incluez pas votre propre approche, pourtant très documentée. Je pense à l’incontournable « Présence de Fulcanelli » (Arqa, 2008), et aussi à votre « Alchimie de Lesseps » (Arqa, 2011). Le « clan » de Lesseps y est omniprésent. Est-ce la raison de votre soutien à la thèse de Jean-Claude Allamanche, gratifié de cinq hippocampes alors qu’il ne produit, je vous cite, « aucun document ou fait vraiment nouveau ou novateur à l’appui des ses assertions » ?

JA :

C’est le défaut principal d’Allamanche, l’absence de preuves. Dans mon Alchimie de Lesseps, il est surtout question de la relation entre Bertrand de Lesseps et Julien Champagne, qui comme Eugène Canseliet fut un Fulcanelli. Quant à mon Présence de Fulcanelli, le clan Lesseps n’y est pas omniprésent, le seul intérêt de cet opuscule résidant plutôt dans le fait qu’il essaie d’attirer l’attention sur l’immensité de l’œuvre fulcanellienne.

CdC :

Charles de Lesseps fut-il ingénieur ?

JA:

Oui, il semble avoir collaboré comme ingénieur au projet du canal de Panama. J’ajoute qu’il pourrait bien avoir également participé au siège de Paris. Et qu’il était barbu, mais chauve, donc il ne correspond pas tout à fait au physique de Fulcanelli. Un ami alchimiste se demandait récemment en ma présence si ce physique qui nous a été « vendu » par Canseliet ne serait pas en fait délibérément composite (il pensait peut-être à tort à une composition Lesseps-Champagne).

CdC :

Votre livre présente les principales thèses qui chacune, à sa manière, contribue à livrer tous les éléments du puzzle. C’est ce qui en fait tout l’intérêt et rend votre travail précieux. C’est ainsi, par exemple, que Jean-Claude Allamanche souligne, à juste titre, la présence d’Antoine d’Abbadie dans l’univers fulcanellien. Un auteur comme Vincent Bridges ira même jusqu’à considérer l’explorateur comme le premier Fulcanelli (in The Mysteries of the Great Cross of Hendaye). Pensez-vous qu’Antoine d’Abbadie, que votre compère Archer cite aussi dans son célèbre blog, joue un rôle important dans le dossier Fulcanelli ?

JA :

Vous avez bien compris ce que j’ai cherché à faire : Donner de façon exhaustive ou quasiment à tout un chacun le moyen de se faire une idée des principales approches actuelles du « mystère Fulcanelli ». Il y en a déjà une vingtaine. Donc il devenait urgent de faire le point. Fulcanelliana n’a pas d’autre prétention. S’agissant d’Antoine d’Abbadie, le personnage est fascinant et je ne serais pas excessivement surpris si on le retrouvait gravitant dans l’orbite fulcanellienne, mais en dépit des passionnantes spéculations de Bridges, qui ne m’ont pas échappé, même si je n’ai  pas retenu son livre trop spécialisé à mon sens (il ne traite que d’Hendaye), nous en sommes pour l’instant et à mon avis réduits aux conjectures.   

CdC :

Certaines études du plus haut intérêt ne se risquent pas à donner une identité civile à Fulcanelli. Cela n’enlève évidemment rien à la richesse de leur contenu. C’est par exemple le cas du livre d’Otero : Fulcanelli, Une biographie impossible (cinq hippocampes dans votre classement). Si nous nous en tenons aux thèses livrant un nom et affublées d’au moins quatre hippocampes (les autres thèses sont en recul, « une thèse parmi d’autres… »), seuls quatre fulcanellisables restent en course :

-Charles de Lesseps, et ses frères Bertrand et Paul. Thèse de Jean-Claude Allamanche. 

-Camille Flammarion. Thèse de Frédéric Courjeaud.

-Albert de Lapparent. Vous avez l’amabilité d’accorder quatre hippocampes à mon livre, dont je rappelle qu’il reprend le Fulcanelli d’abord révélé par Jacques Grimault (in L’Affaire Fulcanelli).

-Le trio Dujols, Champagne et Canseliet. Thèse de Geneviève Dubois (in Fulcanelli Dévoilé).

Pensez-vous que Fulcanelli soit l’une de ces quatre entités, ce que votre classement induit ?

JA :

Vous me poussez dans mes retranchements ! J’ai effectivement des certitudes, qui n’engagent que moi. Comme déjà dit, Champagne et Canseliet sont des Fulcanelli assumés. Mais je pense des Fulcanelli « secondaires » en quelque sorte, se mettant délibérément en avant pour mieux occulter le « vrai » Fulcanelli. Je pense que ce dernier est sans doute le « Philosophe-Adepte » qui a tant influencé Dujols-Magophon dans la rédaction de son Hypotypose au Mutus Liber. Donc Dubois avait largement raison…Et pour autant je ne vois pas comment ce Philosophe pourrait ne pas avoir fréquenté le clan Lesseps, voire en avoir fait partie.   

CdC :

Parlons un peu de ces autres fulcanellisables, que votre étude relègue au rang de « piste parmi d’autres » (trois hippocampes). Dans l’ordre de leur apparition dans le livre : Carlos de Bourbon, Jules Violle, Paul Decoeur et Gustave Eiffel. Je passe sur l’infant Charles de Bourbon, lequel, né en 1870, semble assez mal placé pour avoir servi sous les ordres de Viollet-le-Duc en 1871. Gustave Eiffel, suggéré par Cédric Mannu, est un candidat plus sérieux. Pensez-vous que sa date de naissance (1832) et son parcours professionnel, qui laisse peu de place à l’alchimie, soient compatibles avec un profil fulcanellisable ?

JA :

Non, mon point de vue est qu’ici on s’éloigne quelque peu du cœur du mystère avec ces hypothèses, bien qu’une personnalité éminente comme l’étaient aussi bien Flammarion qu’Eiffel pouvaient avoir la stature d’un Fucanelli. Quant à Viollet-le-Duc, qui pourrait être lui aussi un « fulcanellisable », tout nous porte à croire actuellement qu’il fut un aîné de l’Adepte. Peut-être même ce dernier en fut-il un protégé.

CdC :

La thèse de Jules Violle est celle de Patrick Rivière, défendue aussi (mais sans qu’il ne cite Rivière, comme vous le soulignez) par Johan Dreue. Là encore, la date de naissance (1841) ne correspond pas aux dires d’Eugène Canseliet, l’unique disciple, qui mentionne à maintes reprises la naissance en 1839. Mais je voudrais revenir sur un point très intéressant des livres de Patrick Rivière, en particulier son « Qui Suis-Je ? ». Fulcanelli fréquenta plusieurs membres de l’académie des sciences. Citons Chevreul, Berthelot, Curie, Lesseps bien-sûr, et Paul Painlevé. Ne trouvez-vous pas que cela plaide en faveur d’une appartenance de Fulcanelli à cette prestigieuse académie, comme le souligne Patrick Rivière, à notre sens à juste titre ?

JA :

Le bagage intellectuel considérable de Fulcanelli plaide pour cette hypothèse. Je crois tout à fait vraisemblable que des savants comme Chevreul, Berthelot et plus tard Curie aient non seulement côtoyé ce dernier mais aient su à quoi s’en tenir sur sa personnalité réelle. Pour être tout à fait clair, aient su qu’il était « aussi » Fulcanelli, et aient cependant respecté l’implicite « consigne de silence » qu’évoque Canseliet à son endroit. A contrario, il me paraît non moins vraisemblable qu’académicien ou non, Fulcanelli ait dû à un certain moment faire le choix de s’éloigner de ce type de relations, et de cénacle.   

CdC :

Reste Paul Decoeur, l’hypothèse de Walter Grosse, reprise par Filostène. Decoeur a le mérite de bien cadrer avec la naissance en 1839. Il a cela en commun avec Albert de Lapparent. Walter a mené une enquête logique, peut-être trop sélective quand il affirme que les officiers sous les ordres de Viollet-le-Duc en 1870 étaient des ingénieurs des Pont-et-Chaussées. Il y avait aussi Les Mines, et cela est bien attesté. Ma question porte surtout sur les livres de Filostène, qui comportent divers documents citant Paul Decoeur (ou Paul Dec…). Si ces documents son authentiques, la thèse de Walter Grosse est quasiment prouvée, et il faut accorder cinq (voire six) hippocampes aux livres de Filostène. Vous êtes d’accord ?

JA :

Ces documents sont de fait impressionnants, mais comme vous le soulignez il reste permis de s’interroger sur leur authenticité. De toute façon, on peut comme Filostène lui-même me semble l’attester considérer qu’on a au mieux affaire à des copies de missives. Donc le doute est permis, pour le moins. Quant à Grosse, dont les brillantes déductions ont précédé, il faut sans doute le dire et le redire, la tentative de démonstration de Filostène, qui viendrait donc les confirmer de manière presque miraculeuse, vous avez pour moi raison de  penser qu’en dépit de la rigueur dont il essaie de faire preuve, les déductions en question risquent fort, en l’état actuel des choses, de laisser de côté tel ou tel « fulcanellisable ». 

CdC :

Vous écrivez à propos de Filostène : « Les deux pièces maîtresses sur l’implication de Paul Decoeur dans ce dossier sont deux lettres (ou plutôt copies de lettres) …/… ». Deux lettres, de 1906 et 1911, dont Filostène ne précise pas dans ses livres (y compris le chapitre écrit récemment au Mercure Dauphinois) qu’il s’agit de copies. Comme vous le savez, Filostène s’en est expliqué sur son blog Internet, les copies étant dues à Samuel David Cohen Lidiakos, qui fut un temps secrétaire de Pierre Dujols. Selon nos sources, Filostène possède les originaux, veut bien les montrer à condition qu’ils ne soient pas photographiés. On peut se demander pourquoi. Et comment expliquer la présence de l’enveloppe du destinataire Paul Dec… dans le même dossier ? Pardonnez le caractère un peu abrupt de ma question : pensez-vous les documents de Filostène authentiques ?

JA :

Comme déjà dit, Filostène ne pourrait aux mieux à mon sens que présenter des originaux… de copies. Lidiakos n’est pas pour moi une source suffisamment crédible. La question se présenterait sous un jour très différent si on pouvait avoir accès aux originaux émis et donc reçus par leurs destinataires. On n’en est pas là, à mon humble avis.

CdC :

Merci, Jean, pour ce magnifique travail, ingrat parfois car il n’est pas aisé de critiquer sans blesser les auteurs qui tous sont convaincus de la véracité de leur thèse. Nous devons à Fulcanelli sa vérité, et en cela votre livre nous semble une belle contribution, qui donne au lecteur les éléments requis pour comprendre chaque thèse. Avez-vous quelque chose à ajouter ?

JA :

Merci  de ce dialogue, et permettez-moi de  souhaiter que Fulcanelliana constitue une petite pierre à l’édifice qui reste encore largement à édifier selon moi d’une critique constructive de Fulcanelli, qui irait au-delà du mystère de l’anonymat voulu et respectable, et s’appesantirait prioritairement sur la qualité de son œuvre.
 

Le livre de Jean Artero sur le site des éditions ARQA

 

CHAMPAGNE AUX ARCHIVES

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25 octobre 2019 5 25 /10 /octobre /2019 18:48

Nous venons de prendre connaissance avec le plaisir que vous devinerez sans peine de la dernière livraison en date des Cahiers Villard de Honnecourt (numéro 112, octobre 2019), intégralement consacrés à l'alchimie.

Bien sûr, notre intérêt est allé d'emblée, de façon primordiale, au dernier article de ce beau volume, celui que Jean Artero y a consacré à Fulcanelli et à Julien Champagne.

On n'y trouvera pas de nouveauté sensationnelle, et ajouterons-nous, c'est très bien ainsi, mais une synthèse actualisée, référencée et illustrée de ce que l'on sait et de ce que l'on ignore encore de la personnalité et de l'oeuvre de l'un et de l'autre.

Sans oublier leur disciple Eugène Canseliet, qui reçoit ici naturellement l'hommage qu'il mérite pour sa part... 

Mais plus généralement tous les articles publiés nous semblent être de qualité. Présentés par Thierry Zarcone, qui de plus nous gratifie d'une étude sur l'alchimiste Calid, ils mériteraient sans doute d'être tous mentionnés.

Pour être un peu sélectifs, cependant, relevons principalement l'excellence des approches de Jules Mérias sur l'auteur anonyme des Récréations hermétiques et des Scholies, de Christian Rozen sur la dimension alchimique du Roman de la Rose, de Vincent Rostide et Philippe Subrini sur Nicolas Valois...  

Si ces travaux vous intéressent, vous pouvez dès à présent vous les procurer:

https://www.scribe.fr/?fbclid=IwAR0Zkbk24rPTA6jBR8AocGBgUdDw434pqh3_o2vYRnZNnKw7XlQLRx6wmeE

Encore un mot: Contacté par nos soins, l'ami Artero nous a confié n'être membre d'aucune obédience, maçonnique, politique, ou autre.

La démarche de la Loge Villard de Honnecourt (Grande Loge Nationale Française ou GLNF) se distingue donc par une ouverture d'esprit qu'il convient également de saluer.

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17 août 2019 6 17 /08 /août /2019 16:57

Une libraire amie autant qu'érudite ayant attiré notre attention récemment sur certain catalogue de la défunte librairie (de qualité, il va de soi) Le Miel de la Pierre, de Mireille Christienne, sauf erreur, nous avons profité de cette pause estivale -pour certains- afin de recourir à nos modestes archives.

Et effectivement, dès 2001, nous y voyons apparaître en couverture un des ex-libris de notre Julien Champagne favori, couverture que nous ne pouvions donc nous retenir de reproduire ici, il va de soi.

En page trois dudit catalogue, nous apprenons de plus que cette Christienne mellifère a donc proposé à la vente, à cette époque, La Science alchimique de François Jollivet- Castelot, comportant l'ex-libris en question, où cependant le Jean pourtant déclaré publiquement ne figure certainement pas.

Pour Jean Artero, dans son ouvrage sur Champagne (Le Mercure Dauphinois, Grenoble, 2014), ce livre a bien fait partie de la bibliothèque de Julien, qui de plus l'avait annoté.

Un bel été à chacune et à chacun!

http://www.archerjulienchampagne.com/article-4691639.html

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5 juin 2019 3 05 /06 /juin /2019 16:58

L'éditeur nord-américain Sojourner Books vient de faire paraître il y a quelques semaines une nouvelle édition anglo-saxonne du Mystère des Cathédrales, avec une traduction due cette fois à Daniel Bernardo, qui a préfacé cette publication.

La couverture n'est pas à mon humble avis d'un goût très sûr. Cependant, le livre qui reproduit en fait l'édition originale de 1926 a le mérite de faire une place aux illustrations de Julien Champagne.

Malheureusement, la plupart des reproductions sont d'une qualité très moyenne. Dans son bref propos introductif, le traducteur affirme de façon intéressante que Champagne et Eugène Canseliet furent tous deux les responsables de la première édition française.

Mais il se trompe en avançant l'idée que l'autre livre publié de Fulcanelli, Les Demeures Philosophales, le fut initialement en 1929 (et non en 1930, comme il l'a été en réalité).

Signalons enfin que sur la page idoine du site de l'éditeur Sojourner:

https://sojournerbooks.com/alchemy.html

on peut voir que les Demeures justement ont également fait l'objet, dès 2017 (comme annoncé, mais en fait en 2018), d'une publication similaire à celle du Mystère, et donc avec les dessins de Julien Champagne (un peu mieux reproduits pour le coup), et là encore une nouvelle traduction du même linguiste.

Profitons de l'occasion qui nous est ainsi offerte par le sieur Bernardo pour signaler le fait que la vidéo parue il y a environ un an d'un entretien sur Fulcanelli (Adeptes et filiations) entre mon ami Jean Artero, feu Christophe de Cène, Jean-Claude Pascal et Bernard Renaud de la Faverie, vidéo qui avait récemment disparu mystérieusement après avoir emporté un joli succès (plus de 14.000 vues), vient de réapparaître, de façon non moins mystérieuse:

https://www.youtube.com/watch?v=rZE2YANvHLg&t=2s

 

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5 mai 2019 7 05 /05 /mai /2019 09:51

Souvenez-vous, il y a un an jour pour jour ou presque, nous vous entretenions de la vente à Sotheby's Paris de deux oeuvres exceptionnelles de Julien Champagne:

http://www.archerjulienchampagne.com/2018/05/champagne-au-muguet-de-mai.html

Nous venons d'en retrouver la trace, en recevant le dernier catalogue de la librairie ancienne La Fontaine d'Aréthuse, d'Ariane Touze, où elles figurent au supplément "manuscrits et autographes".

L'ensemble du catalogue est d'ailleurs exceptionnel lui aussi et on ne peut qu'en conseiller la lecture à tout amateur d'hermétisme et d'ésotérisme en général:

Champagne pour cette Fontaine!

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28 mars 2019 4 28 /03 /mars /2019 12:37

Grâce à Gee Cébé, nous avons récemment pris connaissance du travail du documentaliste Bertrand Matot sur le Paris occulte (Parigramme, 2018).

Son professionnalisme y transparaît pleinement, avec en particulier une profusion de documents divers et variés, comme on dit, sur tout ce que Paris a pu et peut toujours nous apporter en matière d'ésotérisme.

Pour vous en faire une idée, voici quatre pages circonstanciées sur le livre et son auteur:

https://lesothentique.wordpress.com/2018/10/07/bertrand-matot-paris-occulte-chronique/

http://www.lefigaro.fr/sortir-paris/2019/02/27/30004-20190227ARTFIG00036-bertrand-matot-paris-est-une-ville-magique.php

https://www.lisez.com/auteur/bertrand-matot/105248

https://www.babelio.com/auteur/Bertrand-Matot/335418

 

Julien Champagne y fait une brève mais percutante apparition, sous la  rubrique Veilleurs et alchimistes, avec en vis-à-vis une belle reproduction du frontispice du Mystère des Cathédrales de Fulcanelli.

Pour l'anecdote, le frontispice en question et la photo de Champagne reproduite ci-dessous sont plaisamment présentés comme issus d'une collection particulière...

La photo de Julien dans son labo est en outre agrémentée d'un commentaire à la fois juste, décalé et donc amusant: "L'alchimiste JC transmute du plomb en or."

On comprend mieux certaines limites de l'investigation de Matot dans notre domaine de prédilection en parcourant sa bibliographie (d'ailleurs fort honnête dans l'ensemble).

On n'y trouve guère sur l'alchimie et Fulcanelli que les publications de Serge Hutin et Geneviève Dubois. Certes, la qualité y est, mais quel dommage que notre documentaliste n'ait pas pris le temps de parcourir ne serait-ce que ce blog!

Il aurait peut-être ainsi pu entre autres s'éviter de rapporter après d'autres la fable improbable selon laquelle René Schwaller de Lubicz aurait trempé dans l'élaboration du premier tome de l'opus fulcanellien. 

 

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12 mars 2019 2 12 /03 /mars /2019 16:12

Nous sommes conduits à revenir plus tôt que prévu sur un de nos récents articles:

http://www.archerjulienchampagne.com/2018/04/champagne-avant-la-grande-guerre.html

En effet, nous nous devons désormais de préciser ce que nous avions alors laissé dans le vague.

La famille dont nous avions alors évoqué les liens avec les Lesseps n'est autre que celle du sculpteur Auguste Bartholdi (1834-1904).

Et la mention qui en est faite émane tout simplement de son épouse, Jeanne-Emilie Baheux de Puysieux (1829-1914), qui soit dit en passant aurait servi de modèle à la célèbre Statue de la Liberté de New York.  

 

Voici ce que cette dame a écrit (en espagnol) dans un de ses carnets intimes, resté jusqu'alors inédit:

"Albert (Février, le mari de la nièce de Madame Bartholdi) m'a dit qu'il commençait à  avoir des problèmes avec la famille Lesseps.

Depuis que Ferdinand est mort (en 1894) ses enfants ont dilapidé sa fortune et se livrent désormais à des activités d'occultisme que leur ont apprises leur père et leur grand-père, avec le peintre Champagne et d'autres complices.

Ils ont organisé des cérémonies ésotériques avec des profanes en utilisant le pseudonyme de Fulcanelli.

Je vais devoir en parler à  Camille (Flammarion? décédé en 1925) pour qu'il raisonne Bertrand (de Lesseps, décédé en 1918)."

Madame Bartholdi fait ensuite allusion au début possiblement prochain de la première guerre mondiale. Nous sommes donc en ou vers 1914.

Je tiens tout cela de feu mon ami Christophe Déceneux (1962-2019), Christophe de Cène en littérature, qui vient hélas de nous quitter soudainement après une courte maladie.

On le voit ici en compagnie d'une belle salamandre, dont il avait pu tout récemment apprécier la compagnie.

Passionné d'astrologie et de mythologie (la légende du Graal surtout) et bien sûr d'hermétisme, Christophe nous manque déjà beaucoup.

Aura-t-il eu le temps de mettre un point final à l'étude qu'il nous avait dit conduire sur le Livre Muet de l'alchimiste Altus? 

 

Nous avions eu l'an dernier encore le plaisir de le rencontrer derechef à Paris, autour d'un entretien avec Bernard Renaud de la Faverie et Jean-Claude Pascal.

Je ne peux que vous recommander à nouveau de vous y reporter à l'occasion:

http://www.fulcanelli.info/

Vous y trouverez ou retrouverez une personne simple, attachante, et bien entendu...érudite et même savante, ce qui va souvent de pair.

Au revoir, Christophe et merci encore de ton amitié si précieuse.

 

 

pcc ARCHER

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10 février 2019 7 10 /02 /février /2019 17:05

Nous avons récemment appris avec peine le décès de notre amie amienoise Francine Irma Charlotte Duhamel (1928-2018), parente éloignée de Julien Champagne, avec qui nous avons beaucoup échangé.

Intéressée pour des raisons familiales par la vie et l'oeuvre d'"Hubert", elle avait d'ailleurs auparavant retenu l'attention de Geneviève Dubois, au temps de la préparation de son livre Fulcanelli dévoilé (Dervy, 1992). 

Nous lui devons pour notre part un nombre appréciable de documents et d'informations de qualité, dont la version couleur de l'autoportrait de Julien qui orne la couverture de l'ouvrage de Jean Artero sur Champagne (Le Mercure Dauphinois, 2014).

Francine descendait en fait de Charles de Saint-Acheul (1863-1951) et de Félicie Quinot (1863-1941), elle-même soeur de la mère de Julien, Pascaline Quinot.

Charlotte de Saint-Acheul (1894-1964), la maman de Francine, était donc la cousine de Champagne. Elle s'était mariée en 1924 à un certain Henri Poiré...

Comme vous vous en doutez, Francine Duhamel avait fait quelques recherches généalogiques sur sa famille.

Sa propre descendance compte curieusement des artistes plus ou moins reconnus, sculpteurs, dessinateurs ou peintres, comme son fils Mathias. Un autre de ses enfants, Frédéric, décédé prématurément , avait lui aussi commencé de s'informer sur Julien.

Allons, me direz-vous, plus de contacts possibles avec la famille de Champagne? Mais si, mais si.

Et pour l'instant, tenez, en mémoire de Francine, je vous offre ces deux croquis de Julien , "croqué" en 1897 et 1898 par son oncle Charles de Saint-Acheul.

Et maintenant permettez-moi de revenir sur un autre de mes amis, l'alchimiste Roger Bourguignon, disciple d'Eugène Canseliet, qui nous a lui aussi quittés il y a quelques mois. 

Grâce aux éditions Arqa, un petit livre lui est consacré fin 2018, qui est une sorte de liber amicorum. Le nom d'auteur qu'il porte l'indique bien, en tout cas: les amis de Roger Bourguignon.

Je me permets de vous en recommander la lecture, car il est riche, foisonnant même, y compris dans les domaines de l'alchimie théorique et opérative.

Certes il n'est pas cependant exempt de tout défaut, et on pourra constater dès la lecture de la préface de Jean Artero qu'une relecture supplémentaire n'aurait pas été de trop.

Certes aussi on pourra s'étonner d'y trouver quelques sévères critiques ad hominem, mais il est vrai que notre Roger avait-lui même souvent la dent dure.

Il n'empêche que ses amis et amies lui restent fidèles, comme on pourra le constater à la lecture des contributions, outre de votre serviteur, de Franco Baldini, Bernard Chauvière, Robert Delvarre, Thierry Emmanuel Garnier, Cédric Mannu, Thierry Mazenot, Joëlle Oldenbourg et Dominique Voisin (par ordre alphabétique). 

Puisqu'il vient d'être question de Joëlle, j'espère qu'elle me permettra d'écrire qu'elle est peut-être l'auteur de cette belle photo prise au palais Jacques Coeur de Bourges, où l'on reconnaît bien trois amis et frères en Hermès, de gauche à droite, Chauvière, Delvarre et Bourguignon.

A l'heure où contrairement à ce qui se passe dans d'autres pays notre université peine toujours - et c'est tant pis pour elle - à considérer l'hermétisme et l'alchimie pour ce qu'ils sont, je voudrais enfin signaler à l'attention générale l'émouvante dédicace qu'Antoine Faivre fit en son temps à Roger Bourguignon de son étude intitulée Toison d'or et alchimie (Archè Edidit, 1990):

 

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2 février 2019 6 02 /02 /février /2019 17:31
CHAMPAGNE DE KHAITZINE

Feu notre éminent confrère et néanmoins ami Richard Khaitzine (1947-2013) vient à nouveau de se signaler d'heureuse façon à l'attention générale (et accessoirement à la notre) au travers de la reparution et de la parution de deux de ses oeuvres principales:

La reparution dont il s'agit est celle de son Fulcanelli et le cabaret du Chat Noir (Ramuel, 1997), livre publié cette fois sous le titre Le cabaret du Chat Noir (Le Mercure Dauphinois, 2018).

Sa nouvelle éditrice, Geneviève Dubois, y a l'élégance ô combien sympathique de rendre hommage à sa consoeur décédée, Françoise Burel, directrice de Ramuel, justement.

Elle ajoute à juste titre que ce volume devenu rapidement presque introuvable (sauf à le payer d'un prix prohibitif) restait très prisé des bibliophiles.

Nous nous permettrons de commenter brièvement, s'agissant de sa nouvelle mouture, dont le texte a été "revu et corrigé", en remarquant qu'elle comporte certes des ajouts, mais aussi  quelques suppressions, et que par conséquent, l'édition originale conserve toute sa valeur, même si cette réédition, globalement conforme à la version initiale, ne peut que ravir les amateurs.

 

Les deux premiers tomes de La langue des oiseaux (Dervy, 2011 pour le premier tome et 2012 pour le second) autre ouvrage important de Richard, se trouvent désormais assortis d'une suite (Dervy 2019).

L'auteur nous y fait le plaisir et l'honneur de mentionner notre modeste blog à plusieurs reprises, ce qui doit évidemment être souligné. 

Ce passionnant travail, d'une incroyable érudition à certains égards, a été réalisé l'année même du décès de Khaitzine, et alors qu'il était déjà malade. Son auteur était conscient qu'il n'était pas tout à fait achevé, mais avait malgré tout fait le choix, semble-t-il, de faire parvenir son manuscrit en l'état.

On y voit notamment bien les constantes de sa pensée, s'agissant de son fulcanellisable, Alphonse Jobert. On y décèlera également, et certaines évolutions relatives à la réévaluation du rôle joué par Pierre Dujols dans l'aventure fulcanellienne, et (apparemment suite à sa lecture des travaux de Filostène (Philippe Buchelot)) une estimation plus fine de l'apport personnel de Raymond Roussel à l'historique des livres de Fulcanelli.

 

 

Fort bien me direz-vous, mais et "Hubert", dans tout cela? Et bien, vous verrez, car Jean-Julien, dont Richard Khaitzine précise dans les deux publications dont il s'agit que son prénom usuel était bien Julien, conformément aux usages d'alors, y occupe lui aussi une place de choix.

Voici par exemple ce que Richard a écrit à son sujet en 2013 à son éditeur, Bernard Renaud de la Faverie:

"Champagne fut bien l'élève de Jobert avant d'être celui de Dujols...la photo du labo dédicacée à Dujols par Champagne montrant bien le labo de Jobert (même poële, même cheminée)."

Khaitzine affirme aussi que Léon Gérôme, autre maître d'"Hubert", mais dans l'art pictural cette fois, fut un ami des Lesseps et des Bartholdi...

A l'inverse, notre ami ne nous paraît pas, hélas,  avoir eu le temps de prendre conscience de l'importance propre de Julien Champagne comme hermétiste et alchimiste, par exemple en ayant connaissance de son écrit sur La Vie Minérale (Les Trois R, édition originale en 2011): Pour lui, "Hubert" est resté apparemment jusqu'à la fin un "élève de", et l'illustrateur des Fulcanelli.   

Bonne année à chacune et à chacun, notamment à vous, chère Lydia Khaitzine.

 

 

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2 décembre 2018 7 02 /12 /décembre /2018 18:03

 

Deux huiles sur toile attribuées à Julien Champagne viennent d'apparaître sur eBay:

https://www.ebay.fr/itm/183562668333?ul_noapp=true

Pour le vendeur, elles représentent toutes deux des paysages de la région parisienne.

Elles sont encadrées et signées et la signature rappelle bien celle de Julien, mais je ne me hasarderai pas à l'authentifier.

Il pourrait s'agir d'oeuvres de jeunesse, telles que celles évoquées par Geneviève Dubois dans son ouvrage Fulcanelli dévoilé (Dervy, 1992).

En cas d'intérêt, on peut s'adresser à:

AGRO.P.EX SARL-Antiquités Brocante
Pierre ROLLAND
11 rue de la République
24450 LA COQUILLE, Aquitaine
pierrerolland24@gmail.com
06 07 67  41 42
 
Ma maman Denise Colomar vient de quitter cette vie terrestre à l'âge de 95 ans. Cet article lui est dédié.
Bonnes fêtes de fin d'année.

 

JULIEN CHAMPAGNE SUR EBAY
JULIEN CHAMPAGNE SUR EBAY

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