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  • : Site consacré à l'artiste français Julien Champagne (1877-1932), à sa vie et à ses oeuvres.
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...consacré à l'artiste français Julien Champagne (1877-1932), à sa vie et à ses oeuvres.


Peintre et dessinateur, Julien Champagne est surtout connu de nos jours pour avoir illustré les ouvrages de Fulcanelli, un mystérieux alchimiste contemporain.

Et pourtant, il figure au Bénézit, la "Bible" internationale des créateurs. Et suivant son ami Eugène Canseliet, il fut bien un maître du pinceau et du crayon.

C'est à la découverte de cet artiste méconnu, mais profondément attachant, que je voudrais vous inviter. Je voudrais aussi vous demander de ne pas hésiter à enrichir mes articles de vos propres commentaires et de vos découvertes personnelles.

Bon voyage donc au pays légendaire de Julien Champagne.

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24 avril 2006 1 24 /04 /avril /2006 21:35





Julien Champagne semble bien n'avoir eu aucune relation avec Philéas Lebesgue (1869-1958), le poète laboureur de La Neuville Vault, dont l'oeuvre la plus connue de nos jours reste peut-être un essai d'une profondeur certaine: Mes Semailles (L'amitié par le livre, 1955).

Alors pourquoi ce post? Il y a que Philéas fut un ami proche des alchimistes Eugène Canseliet et André Savoret, ainsi que de l'ésotériste Paul Le Cour, déjà mentionnés, et d'ailleurs du poète lituanien Mislosz, entre autres, et que François Beauvy, président de l'Association des amis de Philéas Lebesgue, a récemment consacré sa thèse de doctorat ès lettres à "Philéas Lebesgue et ses correspondants en France et dans le monde (Awen, 2004).

Dans cette thèse, que m'a aimablement signalée Walter Grosse, apparaissent, outre ceux de Le Cour, Canseliet et Savoret, les patronymes de Julien Champagne et de Fulcanelli. En effet, et Canseliet et Savoret et Le Cour ont correspondu avec Lebesgue. Voici ce que je retiens d'une première lecture de ce passionnant ouvrage.

André Savoret y semble si je puis dire "hors jeu", s'agissant de Champagne. Ami et de Lebesgue et Canseliet, il est interrogé par le premier sur Fulcanelli, il lui répond en outre, en 1947, "je n'ai pas connu Fulcanelli."

Le Cour est à mon sens le plus intéressant pour ce qui nous occupe. En 1928, sa revue, Atlantis, avait présenté une critique du Mystère des Cathédrales de Fulcanelli, préfacé par Eugène Canseliet et illustré par Julien Champagne, et paru deux ans plus tôt. Dès 1927, en fait, cependant, Le Cour écrit à Lebesgue qu'il devrait bien lire le Mystère, ajoutant que "Fulcanelli (Champagne) paraît être l'animateur du groupe des frères d'Héliopolis."

François  Beauvy en tire la conclusion que Champagne est Fulcanelli, suivant la thèse désormais bien connue et probablement erronée; ma déduction à moi est qu'à ce stade Le Cour, qui sera ultérieurement persuadé de l'identité Fulcanelli-Canseliet, l'est de celle Fulcanelli-Champagne.

Sur ce dernier, Beauvy ajoute de façon également contestable à mon avis qu'il a signé ses planches des Fulcanelli: Julien Champagne, alors qu'il me semblerait plus exact d'écrire que Julien les a paraphées de son traditionnel et bien connu maintenant: J.Champagne.

Et Le Cour a si je puis dire récidivé, en 1934: il affirme alors à Lebesgue que "l'auteur du Mystère des Cathédrales (pseudonyme Fulcanelli) est devenu abonné d'Atlantis." Rappelons que Champagne s'est éteint depuis deux ans. Canseliet commence à ce moment de collaborer à la revue d'études atlantéennes.

Mais Canseliet justement me direz vous? Et bien, rien à voir avec Champagne pour le coup, mais il a écrit à Le Cour une lettre d'Espagne, datée de 1953, mentionnant certaines étapes de son périple: Salamanque, Madrid, et annonçant celles de Cordoue et Séville (où il affirmera plus tard avoir revu Fulcanelli).



Ne quittons pas Philéas Lebesgue, dont deux portraits en deux dimensions sont reproduits ci-dessus,  sans remarquer l'hommage que lui a rendu un sclupteur né en 1956, Jean Louis Gautherin:



Et donnons pour finir la parole à Philéas Lebesgue lui-même, dont le poème Le pont (Sur les pas du soleil, Jean-Renart, 1944) figure au N°39 (2005) du bulletin de la société de ses amis, cordialement communiqué à votre serviteur par Francois Beauvy; en voici un court extrait:

"Le flot passe. Il a reflété des nids d'oiseaux,
Des arbres et des fleurs, des maisons, des visages
Qu'il ne reverra plus. C'est le sort des ruisseaux
Et des fleuves. Ainsi je marche mon voyage..."

http://www.atlantis-site.com/asso/phileas_lebesgue.php?m04



http://www.cleomede.com/article-32403834.html
http://www.cleomede.com/article-33214725.html

http://maxjulienchampagne.over-blog.it/article-champagne-contro-phileas-lebesque-35788001.html

 




PLautographe.champagne

 

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23 avril 2006 7 23 /04 /avril /2006 19:27

champagne.chambre.tresor.ipg.jpg

 

Nous voici maintenant de nouveau au palais berruyer de Jacques Coeur, dont nous avons déjà entamé la visite ( Champagne et Jacques Coeur).

Si on sait que le chantier en a été mené tambour battant sous la surveillance de Guillot Trépant et Jacquelin Culon, bourgeois de Bourges, ainsi que de Pierre Jobert, un des facteurs, le nom de l'architecte de l'édifice nous en reste inconnu.

Nous nous sommes déjà penché sur son histoire mouvementée. Ajoutons qu'en 1837, Prosper Mérimée, inspecteur des monuments historiques, vint à Bourges, ainsi que son ami Stendhal. Mérimée s'extasia devant la maison d'"un homme dont le nom rappelle une inquiétante injustice."

Il déplora aussi la disparition de l'ornementation intérieure du palais.

A l'intérieur du donjon, cependant, la salle du troisième étage, fermée par une porte de fer ancienne, présente à l'une des retombées de la voûte à huit ogives une console sculptée d'une scène étrange: un passage  du roman de Tristan, au cours duquel Tristan retrouve Yseult dans un jardin; l'eau qui y coule reflète le visage du roi Marc, qui s'est caché dans un arbre sur la dénonciation de son nain Froncin, de sorte que les deux amants observent la plus grande retenue.

Cette pièce, appelée dès le XVième siècle "chambre des angelots", à cause, peut-être, du décor sculpté des autres consoles, puis "chambre de l'huis de fer", ou "chambre du trésor de la maison de ville", abrita un temps les archives municipales.

 

Jacques Coeur Tristan.champagne

 

Fulcanelli décrit ainsi la planche XXIX de l'édition originale de son Mystère des Cathédrales, comme les autres due au talent de Julien Champagne:

"C'est un joli groupe, sculpté sur un cul-de-lampe, qui orne la chambre dite du Trésor. On assure qu'il représente la rencontre de Tristan et d'Yseult. Nous n'y contredirons pas, le sujet ne changeant rien, d'ailleurs, à l'expression symbolique qu'il dégage.

Le beau poème médiéval fait partie du cycle des romans de la Table ronde, légendes hermétiques traditionnelles renouvelées des fables grecques. Il se rapporte directement à la transmission des connaissances scientifiques anciennes, sous le voile d'ingénieuses fictions popularisées par le génie de nos trouvères picards.

Au centre du motif, un coffret creux et cubique fait saillie au pied d'un arbre touffu dont le feuillage dissimule la tête couronnée du roi Marc. De chaque côté apparaissent Tristan de Léonois et Yseult, celui-là coiffé du chaperon à bourrelet, celle-ci d'une couronne qu'elle assujettit de la main droite.

Nos personnages sont figurés dans la forêt de Morois, sur un tapis de hautes herbes et de fleurs, et fixent tous deux leurs regards sur la mystérieuse pierre évidée qui les sépare."


Pour l'alchimiste adepte du XXème siècle, l'interprétation de cette scène est évidente:

"Nous retrouvons ici l'hiéroglyphe de fabrication du Lion vert...le dissolvant secret ...Ce dissolvant peu commun permet la réincrudation de l'or naturel, son amollissement et le retour à son premier état sous forme saline, friable et très fusible. C'est là le rajeunissement du roi,...début d'une phase évolutive nouvelle, personnifiée, dans le motif qui nous occupe, par Tristan, neveu du roi Marc.

En fait, l'oncle et le neveu ne sont, chimiquement parlant, qu'une même chose, de même chose et d'origine semblable...

Aussi, voyons-nous se détacher nettement les silhouettes de Tristan et de la reine Yseult, tandis que le vieux roi demeure caché dans les frondaisons de l'arbre central, lequel sort de la pierre...

Remarquons encore que la reine est à la fois l'épouse du vieillard et du jeune héros, afin de maintenir la tradition hermétique qui fait du roi, de la reine et de l'amant la triade minérale du Grand OEuvre.

Enfin signalons un détail de quelque valeur pour l'analyse du symbole. L'arbre situé derrière Tristan est chargé de fruits énormes, - poires ou figues géantes, - en telle abondance que le feuillage disparaît sous leur masse.

Etrange forêt, en vérité, que celle de Mort-Roi, et combien serions nous porté à l'assimiler au fabuleux et mirifique Jardin des Hespérides."

C'est cette assimilation qui, croyons-nous, justifie pleinement l'appellation traditionnelle de la chambre du Trésor.


Annobli en 1441, Jacques Coeur se choisit des armes parlantes, coeurs et coquilles saint Jacques, dont il a également orné son palais. Mais ces coquilles sont aussi celles de la mérelle de Compostelle, sur laquelle, espérons-le, il nous sera loisible de revenir.

 

http://maxjulienchampagne.over-blog.it/article-julien-champagne-dans-la-chambre-du-tresor-35787971.html


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23 avril 2006 7 23 /04 /avril /2006 12:33


Julien Champagne dans le Bénézit, voilà qui tendrait à prouver que notre artiste a la cote, et en tout cas qu'il est coté, et non mis de côté, comme Mariano Ancon, "inconnu au bataillon"!

Profitant d'un studieux week-end et des trésors inestimables de la bibliothèque municipale de Toulouse, j'ai pu m'en assurer, en ce qui concerne les éditions 1976 et 1999 (et dernière en français) du célèbre Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs, édité actuellement par Gründ.

La mention qui y est faite de Julien Champagne est sensiblement identique dans les deux cas:

"Champagne Jean Julien. Né en 1877. Mort en 1932 à Paris. XXème siècle. Français. Peintre et dessinateur. Disciple et ami du mystérieux Fulcanelli, il s'est spécialisé dans l'illustration de ses grands traités d'alchimie: Le Mystère des Cathédrales et Les Demeures  Philosophales."

Le Bénézit parut pour la première fois en 1911 (chez Jean Schemit, le futur éditeur des Fulcanelli...) et fut repris en 1920 par Gründ; il serait intéressant de savoir quand Julien Champagne a commencé d'y être mentionné; j'en profite pour signaler que depuis un mois il est aussi disponible en anglais, en version papier seulement, Gründ craignant les aléas liés aux versions électroniques.


La première version du Dictionnaire, due à Emmanuel Bénézit, fut paraît il réalisée avec la collaboration de son fils, Emmanuel Charles (1887-1975), dont le grand-père était un ami intime de Victor Hugo. Emmanuel Bénézit fut pour sa part lié à Camille Pissaro et Alfred Sisley.

Emmanuel Charles fut lui-même un peintre de talent, dont on peut voir ci-dessus un auto-portrait de 1912, et ci-dessous un autre à l'âge de 75 ans environ.

Je vous propose également de lui cette chaumière écossaise de 1911, qui nous approche à nouveau dans le temps et l'espace de Julien Champagne. Dans l'esprit, sans doute, aussi, si j'en crois cette citation d'Emmanuel Charles Bénézit:

"Ma vie est une fête continuelle des yeux et des sens. C'est une joie, un amour de toutes choses que je mène avec moi.

Je vois ce que d'autres ne soupçonnent pas...N'est-ce pas là le bonheur et ne dois-je pas me considérer comme un élu?"

http://maxjulienchampagne.over-blog.it/article-d-emmanuel-charles-benezit-a-champagne-35787956.html


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19 avril 2006 3 19 /04 /avril /2006 11:44


L'érudit Pierre Dujols (1862-1926) et sa femme furent sans aucun doute deux amis proches de Julien Champagne.

Ouvrons cette fois le "Fulcanelli, qui suis-je?" de Patrick Rivière (Pardès, 2004):  "A peine ses études terminées aux Beaux-Arts, en 1900, Julien Champagne fréquenta la Librairie du Merveilleux, où Pierre Dujols et son épouse manifestèrent une grande sympathie à l'égard du jeune homme."

Selon Robert Ambelain, qui curieusement écrit Dujol et non Dujols, Madame Dujols en particulier, née Charton (1868-1954), qui avait des dons de voyante et un fort penchant pour l'hermétisme, prit Champagne en particulière sympathie; mais, ajoute Geneviève Dubois, elle rompit avec lui toute relation à la mort de son mari.

Propriétaire de la librairie, Dujols n'en fut pas le fondateur. Elle fut créée vers 1888 par Lucien Chamuel. Chamuel était à l'époque l'associé de Papus, que nous avons mentionné à propos de Félix Gaboriau.

Elle fut en même temps un lieu de conférences, et une maison d'édition. Elle fut en particulier à l'origine des revues L'initation et Le voile d'Isis. Elle édita aussi un bulletin trimestriel, L'écho du merveilleux.

Papus y publia sa Bibliographie raisonnée de la science occulte (1890). Sédir (Yvon Le Loup) y fut également publié pour la première fois.

La librairie fut reprise par Pierre Dujols, associé à un des frères Thomas, Alexandre, sur lequel nous reviendrons peut-être.

La Librairie du Merveilleux fut fréquentée par nombre de personnalités connues, notamment dans le domaine de l'ésotérisme, comme René Schwaller et Jules Boucher, que nous avons déjà rencontrés.

En 1880, alors que Champagne venait de naître, Pierre Dujols fut frappé d'une maladie invalidante (polyarthrite rhumatoïde) qui devait l'emporter finalement. Il se maria en 1887. Il vendit plus tard, selon Genevève Dubois, sa librairie à un certain "père Lequesne"(1912) . A compter de 1911 la maladie de Dujols s'était en effet aggravée et il dut garder le lit à partir de 1921.

Suivant l'usage de l'époque, les Dujols tenaient salon; leur salon fut fréquenté par nombre d'ésotéristes, tels Oswald Wirth, Paul Vulliaud et René Guénon, ainsi que la cantatrice Emma Calvé, car comme Champagne, notre homme adorait la musique. Dujols était également en correspondance attentionnée avec Papus.

Fulcanelli dans les Demeures Philosophales qualifie Pierre Dujols d'"érudit et savant philosophe", c'est-à-dire alchimiste, et cite de lui une Bibliographie générale des Sciences Occultes qui ne me semble pas avoir jamais été publiée, autrement que sous forme de catalogues de nos jours quasi introuvables.

 



Pierre Dujols était en fait convaincu de l'intérêt de l'alchimie non seulement spéculative, mais aussi pratique. Dubois rapporte sa cinglante  réplique à Paul Le Cour sur ce point précis (Le Cour qui si on en croit Richard Caron, dans sa postface à l'édition par Bailly en 1998 des Deux Logis Alchimiques d'Eugène Canseliet aurait rencontré Dujols au début des années 1920).

L'aide en alchimie de Pierre Dujols, Louis ou Lucien Faugeron, essaya de poursuivre ses travaux de laboratoire après sa mort, mais était dépourvu des connaissances nécessaires, et Eugène Canseliet relate dans ses Alchimiques mémoires ( de la revue La Tourbe des Philosophes) qu'il mourut dans la misère après le second conflit mondial (1947).

Un autre disciple en alchimie de Pierre Dujols aurait été Georges Richer (Auriger), suivant Robert Amadou dans Le feu du soleil. Citons aussi Henri Coton...

L'écrit majeur de Pierre Dujols semble bien être son explication des planches d'un célèbre traité français d'alchimie, le Mutus Liber, parue chez Emile Nourry en 1914 (Le livre d'images sans paroles). Il a été réédité en 1971 en même temps que Le triomphe hermétique de Limojon de Saint-Didier (E.P. Denoël), dans la collection Bibliotheca Hermetica dirigée par René Alleau.

 



Dans un de ses catalogues de 1927, Nourry mentionne également une réimpression "à petit nombre" et par lui-même, qu'il date de 1920.

On trouvera le texte de cette "hypotypose" au Mutus Liber, sur l'excellent site de Roland Soyer; j'en indique la page exacte car elle n'est pas aisée à trouver:

http://www.livres-mystiques.com/Temoignage/Alchimie/auteurs/auteurs.html

Dans ses Deux Logis Alchimiques, Eugène Canseliet reproduit la dédicace écrite en 1920 par Pierre Dujols à Fulcanelli de son introduction au Mutus Liber:

"Ouverte aux ingénieux,
Et scellée pour les sots,
Je t'offre cette lecture,
Pour nous élucidée."

Canseliet ajoute, cher Walter Grosse, que "Fulcanelli naquit un quart de siècle avant Pierre Dujols." Et dans sa notice bibliographique N°1 d'avril 1912, consacrée au Cours de Philosophie Hermétique de Louis François Cambriel, le libraire du merveilleux lui-même affirme:

 

"C'est toujours par des voies mystérieuses que les vrais élus sont recrutés par l'Invisible, ainsi que nous en avons une preuve chez un de nos amis, véritable adepte contemporain, qui a obtenu de l'or philosophal dont nous possédons une intéressante parcelle."

 

http://maxjulienchampagne.over-blog.it/article-julien-champagne-et-le-libraire-du-merveilleux-35787942.html
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17 avril 2006 1 17 /04 /avril /2006 11:43


Après la controverse Voronoff, venons en à la controverse Lisieux, que pas plus la précédente nous n'avons la prétention de trancher dans l'immédiat. Aussi toutes les opinions, sur ce point également , seront les bienvenues.

De quoi s'agit-il, pour reprendre la célèbre question prêtée au maréchal Foch? Dans les Demeures Philosophales de Fulcanelli, tout un chapitre est consacré au manoir de "La salamandre de Lisieux."

Bien connue autrefois des Lexoviens, cette modeste demeure du XVIème siècle, sise au numéro 19 de la rue aux Fèvres, précise Fulcanelli, est d'origine incertaine et ignorée du grand public.

Dans sa préface à la deuxième édition des Demeures (Omnium Littéraire, 1960), Eugène Canseliet regrette que ce manoir ait été détruit en 1944.

Mais voilà, nous dit-on aujourd'hui, le logis alchimique en question n'aurait pas été réduit en miettes lors des bombardements "libérateurs" des alliés à la fin de la seconde guerre mondiale;
il aurait été, vers 1899 puis en 1912, donc peu avant le premier conflit mondial, démonté pierre par pierre et relevé à Etretat.

Ce qui est exact, c'est que l'on peut trouver de nos jours à Etretat un hotel restaurant, dont nous avons pu goûter le charme, et qui ressemble à s'y méprendre à la demeure de Lisieux.

Une bonne occasion, en tout cas, pour les "contempteurs" honnis par Frédéric Nietzsche, de s'en prendre à Fulcanelli, Canseliet, Champagne...

Au fait, qui nous dit que la "méson" d'Etretat n'est pas une reproduction pure et simple de celle de Lisieux? N'est-il pas plus réaliste de proposer qu'elle en soit la copie exacte ou presque exacte?


Dans ses Deux Logis Alchimiques (Pauvert, 1979), Eugène Canseliet revient sur le motif  croqué
par Julien Champagne (planche VII des Demeures): La Salamandre et le Singe au Pommier (au pommier, et non à l'oranger):

"Il est évident que la Nature se réjouit de la Nature, et que la Nature maintient la Nature, et que la Nature vainc la Nature, et qu'elle domine. Par cette sentence, tout l'OEuvre est pénétré...

C'est l'explication de l'anthropoïde, tout à la fois conduit et conducteur que, de son côté, en cette même moitié du XVIème siècle, l'Adepte inconnu de Lisieux faisait sculpter, sur le pilier de son manoir, cueillant et mangeant les pommes du Jardin clos des Hespérides.

Hélas, qu'est devenu ce logis médiéval, sous les bombardements qui détruisirent, sur le beau sol de France, ce qui constituait le meilleur du patrimoine national?"


Et Fulcanelli dans tout çà, me direz vous? Reprenons d'abord sa description du motif dont il s'agit:

"Sur le pilier médian du rez-de-chaussée, le visiteur découvre un curieux bas-relief. Un singe y est occupé à manger les fruits d'un jeune pommier, à peine plus élevé que lui."

Et voici maintenant le commentaire d'"un homme pour l'éternité", en référence à Thomas Morus:

"Devant ce sujet, qui traduit pour l'initié la réalisation parfaite, nous abordons l'OEuvre par la fin. Les brillantes fleurs, dont les couleurs vives et chatoyantes faisaient la joie de notre artisan, se sont fanées et éteintes les unes après les autres;

les fruits ont alors pris forme et, de verts qu'ils étaient au commencement, s'offrent maintenant à lui parés d'une brillante enveloppe pourprée, sûr indice de leur maturité et de leur excellence.

C'est que l'alchimiste, dans son patient travail, doit être le scrupuleux imitateur de la nature, le singe de la création, suivant l'expression génuine de plusieurs maîtres.

Guidé par l'analogie, il réalise en petit, avec ses faibles moyens et dans un domaine restreint, ce que Dieu fit en grand dans l'univers cosmique."

 

http://maxjulienchampagne.over-blog.it/article-champagne-lexovien-35787901.html


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16 avril 2006 7 16 /04 /avril /2006 16:38

SV.champagne

 

C'est, comme Jules Boucher, un personnage controversé que celui de Serge Voronoff. Nous l'avons déjà rencontré lorsque nous avons évoqué une de ses épouses, Louise Barbe, qui fut peut-être un modèle de Julien Champagne.

Nous avons déjà en effet rapporté cet épisode où, selon Geneviève Dubois, qui elle-même semble s'en remettre à l'opinion de Robert Ambelain, Julien Champagne, pour éteindre la jalousie du mari, dont la femme avait il est vrai posé nue, s'efforça de le convaincre de son grand âge, en excipant de la carte d'identité de son père, Alphonse Hubert Champagne, né en 1853, carte qu'il aurait maquillée.

Né en fait en 1877, Julien Champagne, toujours d'après le livre "Fulcanelli dévoilé", en aurait profité pour déclarer à son interlocuteur que son apparence juvénile, en cet an de grâce 1910 ou environ, était due à ses recherches sur la chrysopée, autrement dit la pierre philosophale.

Affirmation qui a pu, selon nous, à la fois laisser perplexe, mais aussi intriguer le "bon docteur" Voronoff.

En effet, Serge Voronoff (1866-1951), d'origine juive russe, et naturalisé français en 1895, entreprit à la faculté de médecine de Paris des études qui l'ont fait passé à la postérité pour des raisons bien...particulières.

Dans les années 1920, il fut un des pionniers des xénogreffes, proposant à ses patients de leur adjoindre des testicules de singe, ou de leur en injecter des hormones, pour régénérer leurs forces physiques et leurs "capacités atténuées par l'âge"!

C'est le Prix Nobel français Alexis Carrel (1873-1944), médecin récompensé en 1912, qui l'aurait initié à la transplantation d'organes.

Loin d'être considéré comme un escroc dangereux, il devint, assure Geneviève Dubois, directeur de laboratoire au Collège de France.


Il écrivit plusieurs ouvrages, dont Etude sur la vieillesse et le rajeunissement par la greffe (1926),
La conquète de la vie (1928)...

Il en inspira d'autres, tel "The grafts" d'Emily Chesley (1927) et de Félicien Champsaur, "Nora, la guenon devenue femme" (1929).

Pour en terminer, provisoirement peut-être, avec Serge Voronoff, et pour revenir non loin de Julien Champagne, notons que ce précurseur des dons d'organe a exercé ses talents, que se disputait une clientèle aisée,  en divers endroits de la région parisienne, et ce jusque dans les années 1930 au moins: une clinique privée d'Auteuil, la Villa Molière, l'hopital Ambroise Paré de Neuilly, et...une clinique d'accouchement de la rue Montaigne.

Après la mort accidentelle de Louise Barbe, son époux se remaria; sa seconde femme, Marguerite Voronoff, était une initiée de l'ordre rosicrucien de "L'aube dorée" de McGregor Mathers, et s'intéressa de près à l'alchimie, jusqu'à son décès en 1929.

C'est sans doute par son entremise que Serge Voronoff semble avoir soigné le poète William Butler Yeats (1865-1939), une des célébrités de la Golden Dawn, et auteur de Rosa Alchemica.


Un site récent ouvert par un des petits neveux de Serge Voronoff nous permettra sans doute d'en savoir plus sur cette personnalité méconnue:

http://voronoff.wordpress.com/

 

http://maxjulienchampagne.over-blog.it/article-julien-champagne-et-serge-voronoff-35787891.html





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15 avril 2006 6 15 /04 /avril /2006 23:13




Revenons à Notre-Dame de Paris, mais quittons le porche du Sauveur, pour aborder le porche central, objet de la planche V du Mystère des Cathédrales de Fulcanelli, illustré par Julien Champagne.

Les sujets hermétiques du stylobate, explique Fulcanelli, se développent sur deux rangs superposés, à droite et à gauche du porche.

Le rang inférieur comporte douze médaillons, et le rang supérieur douze figures. Ces dernières représentent des personnages assis sur des socles ornés de cannelures à profil tantôt concave, tantôt angulaire, et placés dans les entre-colonnements d'arcades trilobées.

Toutes présentent des disques garnis d'emblèmes variés ayant trait au labeur alchimique.

"Si nous commençons par le rang supérieur, côté gauche, le premier bas-relief nous montrera l'image du corbeau, symbole de la couleur noire. La femme qui le tient sur ses genoux symbolise la Putréfaction."


Tel est en effet le titre de cette partie de la planche considérée: Porche central - Le Corbeau - Putréfaction. Et Fucanelli de nous proposer de nous arrêter un instant, en sa compagnie et en celle de Julien Champagne, sur l'hiéroglyphe du Corbeau:

"Il exprime en effet, dans la cuisson du Rebis philosophal, la couleur noire, première apparence de la décomposition consécutive à la mixtion parfaite des matières de l'Oeuf.

C'est, au dire des Philosophes, la marque certaine du succès futur, le signe évident de l'exacte préparation du compost.

Le Corbeau est, en quelque sorte, le sceau canonique de l'OEuvre, comme l'étoile est la signature du sujet initial."

Fulcanelli rapporte un peu plus loin dans son livre que, principale figure du blason hermétique, le corbeau de Notre Dame avait, de tout temps, exercé une attraction très vive sur la tourbe des souffleurs.

"Une vieille légende le désignait comme l'unique repère d'un dépot sacré. On raconte, en effet, que Guillaume de Paris, "lequel, dit Victor Hugo, a sans doute été damné pour avoir attaché un si infernal frontispice au saint poème que chante éternellement le reste de l'édifice", aurait caché la pierre philosophale dans un des piliers de l'immense nef.

Et le point exact de cette logette mystérieuse se trouvait précisément déterminé par l'angle visuel du corbeau..."


Le second bas-relief, poursuit Fulcanelli, nous offre l'effigie du Mercure philosophique: un serpent enroulé sur la verge d'or. Cette partie de la planche est en effet intitulée: Le Mercure Philosophique.

"Le serpent indique la nature incisive et dissolvante du Mercure, qui absorbe avidement le soufre métallique et le retient si fort que la cohésion n'en peut être ultérieurement vaincue...

Ce reptile est le type du Mercure dans son premier état, et la verge d'or, le soufre corporel qui lui est ajouté...

Le corps résultant, homogène et parfaitement préparé, conserve le nom de Mercure philosophique et l'image du caducée."

Est-il permis de remarquer qu'ultérieurement le caducée d'Hermès se dédoublera?

http://midgardh.canalblog.com/images/mercurius.jpg

http://maxjulienchampagne.over-blog.it/article-champagne-au-porche-central-35787747.html



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15 avril 2006 6 15 /04 /avril /2006 16:52



furuscouv.champagne




En mémoire cette fois de Frédéric Nietzsche et de ses Considérations inactuelles, voici un autre dessin de Julien Champagne, plus ancien je pense que celui de Walter Grosse que nous avons récemment reproduit, et qui est, lui, daté de 1979.

Il a été réalisé lui aussi à partir de l'aquarelle déjà citée d'Eugène Canseliet (Canseliet peint Julien Champagne) et son auteur, qui l'a signée KRJ, n'est autre que Kenneth Rayner Johnson, l'auteur de la première biographie en anglais qui ait été consacrée à Fulcanelli.

Publiée en 1980 à Jersey par Neville Spearman, elle n'a pas été traduite en français; à l'inverse, elle l'a été récemment en russe (Aenigma, Moscou, 2009), mais d'abord en espagnol (El misterio Fulcanelli, Martinez Roca, Barcelone, 1981), édition hispanique dans laquelle on retrouve le portrait ci-dessus de Julien Champagne, et dont la jaquette de couverture comporte la curieuse question suivante:

?Està vivo Fulcanelli? Cette question est sans doute motivée par la relation que donne l'auteur du fameux voyage en Espagne d'Eugène Canseliet, dans les années 1950, au cours duquel Canseliet aurait rencontré un Fulcanelli vivant, plus que centenaire à l'état-civil, et pourtant rajeuni.

Dans son ouvrage, Kenneth Rayner Johnson développe surtout, et longuement, la thèse de Robert Ambelain dans Les cahiers de la tour Saint Jacques  (Dossier Fulcanelli: Fulcanelli, alias Julien Champagne). Il la préfère visiblement à la thèse inverse, défendue par Eugène Canseliet.

Sur Julien Champagne, il n'apporte que peu de notations personnelles , relevant toutefois que Jules Boucher (voir notre post précédent sur cette relation de Julien) aurait dit à Robert Ambelain que Champagne avait horreur de l'occultisme "de la main gauche" - entendez de la magie noire,
pour faire simple, - et l'aurait fréquemment averti de rester à l'écart des groupes pratiquant ce type d'ésotérisme.

KRJ commente aussi son dessin en trouvant une certaine ressemblance entre son modèle et le jeune Salvador Dali, ce qui est plutôt flatteur...pour Dali.

Il mentionne également, toujours à propos d'Ambelain, le fameux traineau à hélice, précisant: "He was eventually presented to Nicholas II." Ceci pour répondre à une question qui m'a été posée.

Au total, un livre intéressant, en dépit de sa sinistre couverture, et qui a précédé d'une bonne vingtaine d'années la traduction en anglais d'une autre biographie de Fulcanelli, celle de Geneviève Dubois, qui vient de paraître début 2006 (Fulcanelli and the alchemical revival, Destiny Books).

Il est vrai que le livre de Dubois, lui, paru chez Dervy en 1992, avait déjà reparu antérieurement, mais en italien (Fulcanelli, Mediterranee, 1996).


Ne quittons pas Kenneth Rayner Johnson sans mentionner, finalement, que sur sa page de titre intérieure il n'hésite pas à transcrire le nom de Fulcanelli en utilisant l'écriture même de Julien Champagne:

 

http://maxjulienchampagne.over-blog.it/article-inactualite-de-julien-champagne-35787687.html

 

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15 avril 2006 6 15 /04 /avril /2006 14:03

pl 4.champagne


Revenons maintenant au Mystère des Cathédrales de Fulcanelli, et à son édition originale de 1926 (Jean Schemit). La planche IV due aux dessins de Julien Champagne en est intitulée: Notre Dame de Paris- Portail du Jugement.

Le stylobate de la façade, qui se développe et s'étend sous les trois porches, nous explique Fulcanelli, est tout entier consacré à la science alchimique.

Sur les faces latérales des contreforts qui limitent le grand portail, nous trouvons, à hauteur de l'oeil, deux petits bas-reliefs encastrés chacun dans une ogive.

Ces bas-reliefs constituent les motifs de notre planche, qui comprend deux médaillons, dont le premier, celui du pilier gauche, s'appelle: La Fontaine mystérieuse au pied du Vieux Chêne.

Il nous présente, commente Fulcanelli, la Fontaine mystérieuse que le Trévisan décrit dans la Parabole finale de son livre sur la Philosophie naturelle des Métaux:

"L'artiste a cheminé longtemps; il a erré par les voies fausses et le chemins douteux; mais sa joie
éclate enfin! Le ruisseau d'eau vive coule à ses pieds; il sourd, en bouillonnant, du vieux chêne creux."

Et Fulcanelli d'ajouter, charitablement, en note de pied ou de bas de page:

"Note ce chêne", dit simplement Flamel au Livre des Figures Hiéroglyphiques."

Et de conclure:

"Notre Adepte a frappé le but. Aussi, dédaignant l'arc et les flèches avec lesquelles, à l'instar de Cadmus, il transperça le dragon, il regarde ondoyer la source limpide dont la vertu dissolvante et l'essence volatile lui sont attestées par un oiseau perché sur l'arbre."

En face du motif sculpté traduisant les propriétés et la nature de l'agent secret, nous allons maintenant assister, sur le contrefort opposé, à la cuisson du compost philosophal.


L'artiste, cette fois, veille sur le produit de son labeur:

"Revêtu de l'armure, les jambes bardées de grèves et l'écu au bras, notre chevalier est campé sur la terrasse d'une forteresse, si  nous en jugeons par les créneaux qui l'entourent.

Dans un mouvement défensif, il menace du javelot une forme imprécise (quelque rayon? une gerbe de flammes?), qu'il est malheureusement impossible d'identifier...

Derrière le combattant, un petit édifice bizarre, formé d'un soubassement cintré, crénelé et porté sur quatre piliers, est recouvert d'un dôme segmenté à clef sphérique.

Sous la voûte inférieure, une masse aculéiforme et flammée vient en préciser la destination." Et Fulcanelli nous dévoile alors l'interprétation qu'il propose de cette dernière:

"Ce curieux donjon, burg en miniature, c'est l'instrument du Grand-OEuvre, l'Athanor, l'occulte four aux deux flammes, - potentielle et virtuelle, - que tous les disciples connaissent et que nombre  de descriptions, de gravures ont contribué à vulgariser."


Le titre de cette partie de la planche est effectivement: L'Alchimiste protège l'Athanor contre les influences  extérieures.

Et, de fait, elle nous rappelle fortement l'emblème XX de l'Atalante Fugitive de Michel Maier:

http://hdelboy.club.fr/embleme_20.jpg

reproduit et commenté par Eugène Canseliet dans ses Trois anciens traités d'alchimie, déjà mentionnés (Planche III).

Pour donner enfin à Julien Champagne une compagnie digne de lui, et de Fulcanelli et Canseliet,, j'ai pensé qu'il pourrait vous être agréable de contempler finalement à cette occasion cette oeuvre de Maximilien Luce sur Notre-Dame de Paris.

Datée de 1901, elle se trouve actuellement au Musée d'Orsay. Elle est intitulée Le quai Saint-Michel et Notre Dame de Paris:

http://www.insecula.com/oeuvre/O0015729.html

Maximilien Luce (1858-1941) est généralement considéré comme un peintre néo-impressioniste; de tendance anarchiste, ce qui aurait sans doute plu à Julien Champagne comme à Eugène Canseliet, et pourquoi pas, aussi à Fulcanelli; il fut un élève de Camille Pissaro, avant de devenir un proche, notamment, de Georges Seurat et Paul  Signac.

Sur son tableau, les trois porches de la cathédrale sont nettement visibles.

 

http://maxjulienchampagne.over-blog.it/article-champagne-au-portail-du-jugement-35787657.html



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13 avril 2006 4 13 /04 /avril /2006 21:43


Julien Champagne une actualité? Mais oui, et j'espère bien que cette actualité, qui n'entache pas son éternité, ne fait que débuter.

J'ouvre donc ce soir cette rubrique en escomptant la rouvrir bientôt, et je vous recommande le site dont est extrait le dessin ci-dessus, visiblement repris, en tout cas telle est mon impression, du portrait qu'Eugène Canseliet fit de son ami, comme déjà mentionné (voir le post: Eugène Canseliet peint Julien Champagne).

Ce site est récent puisqu'il a été ouvert le 08 avril 2006 par Walter Grosse, l'auteur du dessin, et en voici la page idoine, datée du 11 avril:

http://www.fulgrosse.com/article-2407245.html

Intitulé Fulcanelli et le peintre Julien Champagne, ce post donne en particulier des informations sur les premières rencontres entre Canseliet, Champagne et Fulcanelli, dans les années 1914-1915.

Dans les autres posts, vous trouverez notamment nombre d'indications sur Julien Champagne et sa famille, et puis sur Fulcanelli et son identité.

Rien d'étonnant à cela, puisque je me suis laissé dire que Walter Grosse prépare un nouveau livre sur Fulcanelli.

Pour quand? Bientôt. Pour paraître où? En Amérique, et puis en Europe. Donc la publication d'un deuxième ouvrage sur Julien Champagne, après celui déjà cité d'Evelyne Segaud, ne semble pas imminente, mais qui sait?

Et si cela vous dit, n'hésitez pas à lui poster des commentaires, à Walter, il est comme Archer, il n'attend que cela.

J'ai essayé, mais pour une raison que j'ignore, mes envois ne sont pas enregistrés. Peut-être aurez vous plus de succès?

Walter Grosse, je vous salue quoi qu'il en soit, et je vous souhaite la bienvenue dans le club des amis de Julien Champagne.

 

http://maxjulienchampagne.over-blog.it/article-actualite-de-julien-champagne-35787634.html



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