Julien Champagne en couverture...Je vous avais promis que ce n'était pas fini:
http://www.archerjulienchampagne.com/article-4080343.html
Et bien cette fois encore il s'agit de la revue Initiation & Science des époux Lavritch, dont le numéro XLV (1958) reproduit une des planches hors texte jusqu'alors inédites des Demeures Philosophales de Fulcanelli, illustrées par "Hubert"
L'édition Omnium du Mystère des Cathédrales étant alors parue, il importait évidemment d'assurer la promotion de celle du second ouvrage. Il n'est sûrement pas anecdotique qu'on ait pour ce faire fait appel au beau et grave dessin de Champagne.
Dans le même numéro, Eugène Canseliet présente le Dictionnaire mytho-hermétique de Pernety, et loue la Nouvelle assemblée des philosophes chymiques de Claude d'Ygé. Enfin, je relèverai cette critique qu'on y trouve de Robert Amadou sur les oeuvres de Fulcanelli, critique parue dans le numéro de décembre 1957 de La tour Saint-Jacques:
"Deux magnifiques ouvrages, Le Mystère des Cathédrales et Les Demeures Philosophales, renouent, en plein vingtième siècle, avec la tradition des écrivains alchimiques.
Adeptes et curieux s'accordent pour voir en ces deux livres la plus fidèle et la plus riche expression contemporaine de l'enseignement des "philosophes de la nature."
Quant au motif de couverture lui-même, vous aurez sûrement reconnu le cavalier -ou chevalier- de l'apocalypse de l'église Saint-Hilaire de Melle, que nous avons déjà présenté en son temps:
http://www.archerjulienchampagne.com/article-2050527.html
J'ajouterai donc simplement que j'ignore pour l'instant s'il y a déjà eu, en d'autres occasions non encore évoquées ici, des revues ou des livres qui ont consacré leur couverture à Julien Champagne, mais que j'espère fortement et je dirais même que je suis pratiquement convaincu qu'il y va y en avoir à l'avenir, un avenir plus ou moins proche. N'est-ce pas un des buts de ce blog?
Dans un savant petit volume consacré aux églises de Melle (Trois églises romanes, Melle en Poitou, Ville de Melle, 1991), le chercheur poitevin Hubert Le Roux nous rappelle en tout cas que comme bien d'autres édifices, tel certain logis alchimique de Bourges -je veux dire ici le palais Jacques Coeur-, l'église Saint-Hilaire fait partie de ces monuments de notre patrimoine qui furent littéralement sauvés de l'abandon par Prosper Mérimée.
Pour ce dernier, "Saint-Hilaire est un chef-d'oeuvre." Enfin, selon Le Roux, "l'énigmatique cavalier" du portail de l'église, dessiné dès 1843 et très restauré en 1871, pourrait représenter l'empereur Constantin, dont plusieurs seigneurs de Melle portèrent le patronyme, et la scène dans son ensemble symboliser le mal vaincu.
Et puisque nous fêtons le cinquantenaire de la publication de ce numéro de revue, permettez-moi de célébrer aussi avec vous le premier anniversaire de celle de notre, de votre blog.
Près de 150.000 pages vues à ce jour, et pas loin de 50.000 lecteurs, selon les statistiques dont je dispose, c'est à mon avis un beau résultat, et même une réussite inespérée.
Comme je l'écrivais il y a quelques demaines à l'un de vous, Julien Champagne a fait son entrée grâce à nous tous au archives du Net, et donc sauf si "la boule verse", le voilà apôtre de la science hermétique pour l'éternité.
Et puis, bien sûr, savoir qu'un Vincent Bridges, qu'un Richard Khaitzine, qu'un Frédéric Courjeaud, qu'un Axel Brücker, entre autres, s'intéressent à notre petite entreprise, c'est à mon sens pour nous tous une satisfaction réelle.
Mais bien sûr je m'en voudrais de ne pas ajouter aussitôt que cette satisfaction provient avant tout de votre participation à tous et à toutes, connus ou anonymes, participation très substantielle comme déjà souligné; elle aussi est de surcroît quantifiable, puisqu'un peu plus de 200 articles publiés ont généré de votre part plus de 150 commentaires, qui sont ainsi très régulièrement venus les enrichir.
Et bien entendu je ne verse pas pour autant dans l'auto-satisfaction et l'optimisme béats. Je suis bien conscient des imperfections de mes écrits, que je n'ai guère eu le temps d'amender dans la plupart des cas après leur parution, ainsi que de celles de certaines de leurs illustrations.
C'est à ces défauts que je compte m'attaquer à terme, ainsi qu'aux autres manques que vous voudrez bien me signaler, par exemple en me proposant des sujets que vous espéreriez voir traités. Et bien sûr comptez sur moi pour continuer avec votre aide à essayer de toujours mieux mettre en évidence le talent et les qualités d'un artiste qui a certes eu comme tout le monde sa
part d'ombre, mais dont le mérite au total est tel, à l'évidence, qu'il doit absolument être mis, comme le mystère barrésien, "en pleine lumière."
Bon anniversaire, Julien!
ARCHER