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  • : Site consacré à l'artiste français Julien Champagne (1877-1932), à sa vie et à ses oeuvres.
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...consacré à l'artiste français Julien Champagne (1877-1932), à sa vie et à ses oeuvres.


Peintre et dessinateur, Julien Champagne est surtout connu de nos jours pour avoir illustré les ouvrages de Fulcanelli, un mystérieux alchimiste contemporain.

Et pourtant, il figure au Bénézit, la "Bible" internationale des créateurs. Et suivant son ami Eugène Canseliet, il fut bien un maître du pinceau et du crayon.

C'est à la découverte de cet artiste méconnu, mais profondément attachant, que je voudrais vous inviter. Je voudrais aussi vous demander de ne pas hésiter à enrichir mes articles de vos propres commentaires et de vos découvertes personnelles.

Bon voyage donc au pays légendaire de Julien Champagne.

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20 mai 2006 6 20 /05 /mai /2006 19:02



Vous savez, l'Arlésienne, c'est cette amoureuse enflammée qui s'en va et revient, cher Julien Clerc.

Après quelques jours d'absence forcée, nous voici de retour et je voudrais ce soir vous entraîner à nouveau sur la piste d'une autre danseuse que celle de Georges Bizet:

Je veux donc vous reparler maintenant du fameux Finis Gloriae Mundi, le troisième livre non publié de Fulcanelli, déjà évoqué. Nous savions déjà qu'il est probable que Julien Champagne ait travaillé à ses illustrations.

En voici maintenant une preuve, ou si vous préférez une quasi-preuve, que je vous propose d'aller chercher dans un premier temps dans un numéro de la revue de Paul Le Cour et Jacques d'Arès, Atlantis, numéro consacré à la "mémoire vivante" (suivant l'expression de Stanislas Klossowski de Rola) du disciple de Fulcanelli, et ami de Julien Champagne, Eugène Canseliet.


Dans ce numéro d'Atlantis, Lucien Gérardin a écrit un article intitulé "En souvenir" (d'Eugène Canseliet).

Lucien Gérardin, ingénieur électronicien de formation, s'est intéressé très tôt à l'alchimie et a en 1972 publié un livre à son sujet: L'alchimie, tradition et actualité (Culture, Art & Loisirs, Bibliothèque de l'irrationnel, collection dirigée par Louis Pauwels).

Dans Le feu du soleil, Eugène Canseliet l'a sévérement qualifié de "journaliste" de l'alchimie.

Pourtant si on en croit Lucien Gérardin, ses relations avec "le maître de Savignies" ont été précoces, et leur première rencontre remonterait à 1952.

Toujours est-il que dans son article précité, Lucien Gérardin se demande s'il est certain que le Finis Gloriae Mundi, qui rappelons fut retiré par Fulcanelli des dossiers remis pour rédaction à Eugène Canseliet, ait disparu à tout jamais.

Peut-être, ajoute-t-il, le journal non publié d'Eugène Canseliet contient-il à ce sujet quelques informations. Et il précise:

"En tout cas, cet ouvrage était également illustré par J.J. Champagne; Eugène Canseliet a publié une illustration à ce sujet dans une réédition des Fulcanelli. En voici une autre, inédite:"


Lucien Gérardin ne fournit aucun autre détail sur l'origine de ce document, manifestement signé par Julien Champagne (même si le cliché est proposé à l'envers) , ni sur la localisation de la scène représentée.

Il faudra attendre la publication par Archimed Diffusion du CD-ROM consacré à Fulcanelli: La chronique d'un mystère annoncé (2000) pour en savoir un peu plus.

Nous y apprenons qu'un chapitre du Finis Gloriae Mundi devait être intitulé: Le labarum de Constantin, et être illustré par ce dessin.

Et que le modèle de l'illustrateur Julien Champagne lui a été fourni par le tombeau de l'empereur
Constantin...en Arles.

Voici un cliché de ce tombeau:


Cette fois-ci, le cliché est pris à l'endroit...

Ce tombeau ou sarcophage romain est effectivement parfois dit de Constantin II (né en Arles, 314-340, à distinguer de son père Constantin I, 272-337).

Il a parfois été reproduit, et on le retrouve sur certaines gravures, dont  un rare dessin  du XIXème siècle, où l'on peut contempler un autre côté du sarcophage.

La gravure ci-dessous, qui en témoigne, est extraite de l'ouvrage d' Abel Hugo (1798-1855), frère aîné de Victor Hugo, La France pittoresque (1835), qui commence ainsi:

"La connaissance complète des beautés pittoresques, des curiosités naturelles, des richesses territoriales de la France, doit être véritablement une source de juste et noble orgueil pour un Français."



Puisque nous en sommes rendus au labarum de Constantin, comment ne pas nous rappeler, finalement,  avec Archimed Diffusion,  de la citation suivante du Mystère des Cathédrales
de Fulcanelli:

"N'oublions pas qu'autour de la croix lumineuse vue en songe par Constantin apparurent ces paroles prophétiques qu'il fit peindre sur son labarum:

In hoc signo vinces; tu vaincras par ce signe.

Souvenez-vous aussi, alchimistes mes frères, que la croix porte l'empreinte des trois clous qui servirent à immoler le Christ-matière, image des trois purifications par le fer et par le feu."

In hoc signo vinces: cette phrase figure également à La Neuville Vault, sur le tombeau d'Eugène Canseliet.

 

http://maxjulienchampagne.over-blog.it/article-l-arlesiana-di-champagne-35788346.html

 


champagne-arles2


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