Si comme nous le pensons la mort fait partie de la vie, et même en est le prélude indispensable, alors ce post, comme celui consacré au tombeau de Julien Champagne, a toute sa place dans la série de ceux consacrés à sa vie et à son oeuvre.
Car le tombeau et le décès de Champagne font aussi partie de l'oeuvre de Julien, comme nous le verrons.
Voici donc, pour l'instant, comme nous l'avions prévu et aussi pour satisfaire à la demande que vient d'exprimer un correspondant brésilien, une copie de l'acte de décès du peintre. Elle est à nouveau extraite de l'édition italienne du livre de Geneviève Dubois, dont nous reproduisons ci-après la couverture de l'édition française, avec ce probable et bel auto-portrait de Julien sur lequel nous avons déjà attiré l'attention de nos bienveillants lecteurs.
Nous trouvons aussi une copie de cet acte dans l'ouvrage déjà mentionné d'Evelyne Segaud, Pourquoi Jean Julien Hubert Champagne était bien Fulcanelli, L'auteur, Boulogne, 2001.
Elle y remarque avec justesse que ce prénom d'Hubert, dont nous avons déjà constaté que Champagne l'utilisait en famille, quoique "ne figurant pas sur l'acte de naissance, est présent sur l'acte de décès."
On comprend mal, à première vue, dans ces conditions, qu'après avoir justement relevé l'existence de ce patronyme dans son article désormais bien connu de la revue La tour saint Jacques, Robert Ambelain ait cru devoir ensuite se rétracter, en un errata que Luis Miguel Otero reproduit dans son Fulcanelli, une biographie impossible, Arista, Plazac, 1989:
"C'est par suite d'une erreur que nous avons signalé en cette étude que Champagne se nommait Jean-Julien-Hubert."
De la même façon, on s'explique difficilement, de prime abord, qu'Eugène Canseliet, toujours dans La tour Saint Jacques, en nie d'emblée l'existence:
"Il est inexact que Champagne reçut ce troisième prénom."
Nous en saurons plus effectivement en examinant ensemble, dans quelque temps, l'acte de naissance de Jean-Julien.
Dans l'attente, et avant de revenir également sur la famille de Champagne, relevons sur cette pièce d'état-civil que le père de Champagne, décédé avant 1932, est appelé ici Alphonse Champagne, et que sa mère, veuve et sans profession, y est dénommée Pascaline Quinot.
Enfin, qui est ce Marcel Braun, employé né vers 1906 et domicilié à Paris, dont le nom est mentionné sur l'acte? Serait-ce un proche de Champagne?
http://maxjulienchampagne.over-blog.it/article-decesso-di-julien-champagne-deces-de-julien-champagne--35787234.html
ARCHER